Sol Fa Ré Mi
Formes et couleurs de la musique médiévale
Sol Fa Ré Mi fait écho à notre enregistrement Protus Ré paru en 2009 et explore librement les quatre principaux modes en usage au Moyen-âge (du Ve siècle au XVe) à travers un choix de pièces d’une grande variété.
Depuis la psalmodie paléochrétienne jusqu’aux grandes polyphonies de l’école franco-flamande, en passant par l’âge d’or du grégorien, les premières polyphonies de l’école de Notre-Dame, les répertoires de pèlerinages, la poésie des troubadours, l’ars nova… la musique médiévale occidentale s’est épanouie autour de ces quatre « manières d’être » : Sol Fa Ré Mi
Les Manuscrits de St-Guilhem-le-Désert
Créations sur des musiques de l’Abbaye de Gellone
Le programme Les Manuscrits de St-Guilhem-le-Désert enregistré en septembre 2014, est né de notre volonté de rendre hommage au travail de recherche et d’arrangement effectué par Luis Barbán sur des pièces du Manuscrit de St-Guilhem-le-Désert datant du XIe-XIIIe siècle. Ici, les techniques médiévales de mise en polyphonie du chant grégorien ont été poussées à leurs limites. Les sonorités “contemporaines” de ces pièces proviennent pourtant bien de techniques purement médiévales, et c’est là un des intérêts majeurs du travail de fond que Luis Barbán a mené durant toutes ces années.
Des pièces de chant grégorien, du Codex Calixtinus, d’Hildegard Von Bingen et de Pérotin viennent compléter ce programme.
L’impasse merveilleuse
De Machaut à Dufay
Ce programme que nous venons d’enregistrer en octobre 2018, se propose d’aborder la grande « curiosité » musicale du XIVe siècle appelée « Ars subtilior » ou « impasse merveilleuse ». Ce répertoire très riche et peu connu vient contraster avec les grands maîtres de la polyphonie du Moyen-Âge que sont Adam de la Halle, Guillaume de Machaut, Jean Pullois, Guillaume Dufay et Jean Ockeghem.
Du grégorien, des polyphonies de manuscrits plus anciens (St-Guilhem, Barcelone, Toulouse, Las Huelgas, Apt) serviront de révélateur à ce répertoire contradictoire et flamboyant.
Aimez-vous Josquin?
Savourer la production du plus grand compositeur de la musique occidentale avant J.-S. Bach.
Avec Josquin des Prés (1440-1521), nous parvenons au terme d’une évolution et à l’un des sommets de la musique religieuse de tous les temps. Aucun musicien n’a été copié dans un aussi grand nombre de manuscrits longtemps encore après sa mort ; en 1771, Andrea Adami salue encore Josquin comme « la plus grande lumière de la musique dont parle et parlera éternellement la renommée ».
L’attrait exercé par sa musique (20 messes, 100 motets, 70 chansons) s’explique en partie par sa variété et par l’extraordinaire richesse de ses idées.
C’est cet aspect de l’œuvre de Josquin que l’ensemble Witiza présente à travers un programme particulièrement original et ambitieux : Pour la trame du concert, l’idée a été de choisir les sections les plus belles et les plus représentatives parmi toutes les messes de Josquin, pour recomposer une œuvre fictive, qui puisse donner une large idée de son fabuleux génie.